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Les méandres de la Vie

La vie poursuit ses méandres malicieuses,
Retournant la terre de l'endroit vers l'envers.
D'un souffle, en un instant, elle invite le regard
A se porter au loin pour inspirer l'ailleurs.
Alors que les longs bras du fleuve doré,
Chuchotent les secrets de nos âmes assoupies
L'eau dessine l'empreinte des courants de nos vies
Celles que nous inscrivons par nos pèlerinages.
Si nous pouvions voir au-delà de nos brumes,
Les sillons empruntés par l'humanité Une,
Nous resterions silencieux, le souffle en suspens,
Devant tant de beauté et d'inventivité.
Car malgré nos errances et la quête de nos frères,
Au-delà de nos doutes et des craintes de nos soeurs,
L'élan jaillit encore, toujours et sans répit,
Vie merveilleuse qui nourrit, le grand fleuve doré.
Si nous pouvions entendre ce que l'eau nous transmet
Nous serions effleurés par un souffle très doux :
"Ecoute l'Ami, écoute bien et laisse ta pensée s'élever
Afin que ton coeur oeuvre et entre en résonance".
Alors dans l'invisible, les bras du fleuve doré
Viendraient à unir ce qui est désuni,
Et créer ensemble la plus belle symphonie
Car l'Être est archer de Vie et ici l'Âme agit !
La vie poursuit ses méandres malicieuses
Retournant la terre de l'envers vers l'endroit.
D'un souffle, en un instant, elle invite le regard
A être vraiment présent à ce qui se joue ici !.